Concerts passés
Concerts passés

Concert à Vex – Scarlatti

Vendredi 2 octobre 2015, dans le cadre des Vendredis Gauthier, nous chanterons à Vex le Stabat Mater de Scarlatti, pour ceux qui ne seraient pas venus nous écouter à Nyon. Quelques motets de divers compositeurs sont également au programme (Marius Pasquier, Louis Broquet, Arthur Parchet, Pascal Crittin, Heitor Villa-Lobos, Henryk Mikołaj Górecki, Morten Lauridsen, Knut Nystedt).

Un petit orchestre nous accompagnera dans l’interprétation de cette magnifique oeuvre baroque du célèbre compositeur italien :

  • Martine Reymond au clavecin
  • Stéphane Simonazzi au violoncelle
  • Matthias Imboden à la contrebasse

Nous aurons la chance d’accueillir et de nous laisser guider par l’un des gagnants du premier concours suisse de direction chorale, Mathieu Constantin, directeur de choeur et professeur de guitare. Il dirigera l’Ensemble Vocal de Saint-Maurice pour la première partie du concert.

Ce même concert sera donné en France voisine, à la Chapelle d’Abondance le samedi 3 octobre 2015.

Informations pratiques

Publicité concert de Vex

Photographie de Trekearth.com

Concert pour nos membres amis

Comme à l’accoutumée, nos membres amis sont invités à un concert en remerciement de leur soutien, à L’Église paroissiale de St-Sigismond (Saint-Maurice).

Au programme, le Stabat Mater de Scarlatti, que nous avons chanté récemment à Nyon, accompagné par Martine Reymond au clavecin, Stéphane Simonazzi au violoncelle et Matthias Imboden à la contrebasse.

Informations pratiques

  • 12 juin 2015
  • horaire à préciser
  • Devenir membre ami afin de recevoir une invitation exclusive !

Stabat Mater – Scarlatti

Après un détour dans les classiques du classique, l’Ensemble Vocal retrouve avec bonheur la beauté du baroque. Multitude de voix, fugues et hémioles sont au programme de l’extraordinaire Stabat mater de Scarlatti !

Ce concert sera d’ailleurs 100 % Scarlatti puisque la messe brève « La Stella » du même compositeur, chantée en première partie, comblera sans aucun doute les auditeurs passionnés.

Informations pratiques :

  • Nyon
  • 22 mars 2015
  • 17h00
  • Église de la Colombière
  • Entrée libre, collecte

Photo en tête d’article : Lawrence OP, CC BY-NC-ND, Detail from a 17th-century stained glass roundel in Preston-on-Stour parish church.

Photographies de l’EVSM à Nyon : Alexandre Défayes

Requiem de Mozart – Romainmôtier

Après le concert de la Sainte Cécile 2014 à l’Abbaye de St-Maurice, nous chanterons à nouveau le Requiem de Mozart ainsi que la Missa Sancti Mauritii de Joseph Eybler, un disciple du grand maître.

Cette fois-ci, c’est l’Abbatiale de Romainmôtier qui résonnera au son de cette oeuvre que l’on ne présente évidemment plus.

Échos dans les médias

Informations pratiques

Assermentation des nouveaux gardes pontificaux

À l’occasion du 200e anniversaire de l’entrée du Valais dans la confédération suisse, notre canton est l’invité d’honneur de l’assermentation des gardes suisses au Vatican, le 6 mai prochain.

L’Ensemble Vocal de Saint-Maurice, le choeur Novantica de Sion et l’OberWalliser Vokalensemble feront le voyage jusqu’à Rome pour faire résonner les pierres de la ville de leurs plus belles voix.

Vous suivrez assurément l’événement dans les journaux habituels, et nous ne manquerons pas de donner ici un aperçu du voyage et de la cérémonie.

Revue de presse

Photo : Le serment au drapeau

Verdi en plein choeur

Un projet fou ! Présenter le Requiem de Verdi à la Belle Usine de Fully, dans une mise en scène inédite…

Immerger le public dans une émotion musicale, vivre la musique de l’intérieur, l’inviter à participer pleinement à l’action, telle est l’intention tout à fait originale de ce projet ! Le public est physiquement immergé dans la musique, les barrières spatiales et conventionnelles entre musiciens, chanteurs et public sont bannies, les chanteurs entourent des auditeurs dépouillés de leurs habitudes, l’orchestre lui-même est placé au centre du « plateau ».

Ainsi libérés des codes et contraintes d’une salle de concert ou d’une église, tout proche des musiciens et évoluant dans le lieu au gré des mouvements de l’oeuvre, le public ressent directement les émotions de la musique. Il la vit avec une intensité nouvelle, inédite. Ce n’est plus un concert, c’est une expérience !

Le choix de la pièce, le Requiem de Verdi (version petit orchestre, de Michael Belzner-Brandt), n’est pas anodin : c’est une oeuvre forte et magistrale, jamais jouée en Valais (ou alors il y a fort longtemps), extrêmement populaire, exprimant toute la gamme des émotions liées à la fin de la vie et à la mort, du tragique à l’espérance, de la douleur à la sérénité.

Solistes et musiciens

Carole Rey soprano
Johanna Rittiner-Sermier Alto
Gilles Bersier Ténor
Stephan Imboden Basse

Lionel Monnet Piano
Adriana Georgieva Contrebasse
Olivier Darbellay Cor
Fabrice Vernay Percussions
Romain Kuonen Percussions

Mise en scène et technique

François Marin Metteur en scène
Elissa Bier Scénographe
William Lambert Éclairagiste

Informations pratiques

Échos médiatiques

Soutiens

MusiquePro Valais Raiffeisen

Loterie Romande Groupe Mutuel

Le Clavier - Steingraeber EGS_Schriftzug

Casino Barrière Belle Usine

Logo Nouvelliste quadri sandoz

Requiem de Mozart

Missa Sancti Mauritii – Joseph Leopold Eybler et Requiem – Wolfgang Amadeus Mozart

2 février 1826, chapelle impériale de la Hofburg, Vienne. La Messe en l’honneur de saint Maurice de Joseph Leopold Eybler résonne pour la première fois, à l’occasion de l’anniversaire de l’empereur et de l’impératrice. La dédicace de la messe n’est pas étonnante : saint Maurice figure parmi les protecteurs d’un grand nombre de couronnes.

Deux siècles plus tard, pour célébrer les 1500 ans de l’Abbaye de Saint-Maurice, l’Ensemble vocal de Saint-Maurice vous fait découvrir cette messe, typique avatar de l’écriture musicale classique consacrée par Haydn et Mozart, les deux maîtres absolus du genre.

Mozart, Eybler l’a bien connu : il fut son élève. Et lorsque Mozart meurt, laissant le Requiem inachevé, c’est à Eybler le premier que la veuve demande d’achever le travail. Après quelques semaines de travail, découragé, il abandonnera. Süssmayr prendra le relais… et l’histoire retiendra son seul nom. Mais sur le manuscrit du Requiem, les musicologues parviennent à distinguer les trois écritures de Mozart, Eybler et Süssmayr. Donner le Requiem de Mozart à la suite de la Missa Sancti Mauritii d’Eybler, c’est donc une façon de reconnaître la part d’Eybler dans le chef-d’oeuvre de Mozart.

Ce concert est un des premiers concerts publics du tout nouvel Orchestre de chambre du Valais qui réunit des musiciens professionnels valaisans ou actifs en Valais.

Pascal Crittin, directeur artistique de l’EVSM

Dates

  • samedi 22 novembre 2014 à 20h30, Basilique de Saint-Maurice
  • dimanche 23 novembre 2014 à 15h30, Basilique de Saint-Maurice

Revue de presse

Rosarium – Carl Rütti

Rosarium, est une œuvre commandée par l’EVSM au compositeur suisse Carl Rütti sur un texte de Philippe Baud. Cette oeuvre met en musique de manière poignante et splendide les mystères du Rosaire. La vie de Jésus vu par les yeux de Marie. Quinze tableaux, répartis en trois parties : Rosae laetitae, Rosae doloris et Rosae gloriae.

Le regard du compositeur

Mettre en musique l’histoire du salut de Jésus à travers le regard de Marie est pour moi une démarche qui a tout son sens, car il est dit d’elle « qu’elle gardait toutes ces choses dans son cœur ». Or, pour moi, c’est le cœur qui est à l’origine de toute musique.

La forme ternaire du rosaire ressemble à la forme de la sonate classique : exposition, développement, reprise. En ce sens, j’expose dans la première partie (Rosae laetitiae) les thèmes qui sont ensuite développés dans la deuxième partie (Rosae doloris) et qui trouvent leur achèvement dans la troisième partie (Rosae gloriae).

Voici quelques exemples illustrant les relations entre les trois parties :

Dans la partie Annonciation, aux couleurs printanières, l’ange chante l’annonce à Marie dans le jardin sur une mélodie que Jésus reprend avec angoisse dans Agonie au jardin des oliviers et qui revient comme thème au début de L’Eglise du ciel.

Les thèmes du mystère Visitation avec le pas allant de Marie dans les montagnes, l’enfant exaltant de joie dans le sein de sa mère et le Magnificat sont déformés dans Flagellation. La mélodie du Magnificat devient le thème couronnant la fin des deux derniers mystères.

La Nativité proprement dite se déroule dans une simple étable. Ainsi, le troisième mystère est un noël tout simple, a cappella. A la fin, les anges mêlent des noms de roses au chant du Gloria, comme une vénération du mot rosaire. Ces motifs de roses sont repris sur un air moqueur dans Couronnement d’épines et reviennent comme une tempête de langues de feu dans Pentecôte. Le thème du noël réapparaît également dans Couronnement d’épines dans la bouche des soldats (chœur d’hommes) : d’un côté le corps admirable et adoré de l’enfant-Dieu, de l’autre le corps meurtri et bafoué de l’homme-Dieu.

Trois aspects me semblaient importants dans Purification : d’abord la lumière, ensuite l’annonce de Siméon qu’une épée transpercerait le cœur de Marie (ce qui se produira dans Portement de la croix) et enfin la phrase « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur ». Les éléments musicaux du mystère Purification sont repris presque littéralement dans le mystère Ascension.

Dans Retrouvailles, Marie et Joseph errent à la recherche de leur enfant et lorsqu’ils l’ont trouvé dans le temple, ils entendent cette réponse dure : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? » (« In his quae patris mei sunt mihi opportet esse. »). Les mélodies de ce mystère résonnent dans le chant de Marie sous la croix et au matin de Pâques qui est aussi un jour où se mêlent douleur, doute et espoir.

L’auditeur attentif reconnaîtra également dans le cours de l’œuvre les trois prières principales du rosaire : Ave Maria, Pater noster et Gloria Patri.

Carl Rütti

Le regard du parolier

Au Ier millénaire, l’accès aux cent cinquante psaumes de la Bible n’était guère aisé pour les chrétiens : la plupart d’entre eux ne savaient ni lire ni écrire et les livres valaient des fortunes. Ils prirent alors l’habitude d’exprimer leur dévotion en récitant cent cinquante Notre Père. Cette prière s’appelait le « Psautier du Christ ». Et pour ne pas perdre le compte, ils utilisaient un collier de cent cinquante grains, nommé « patenôtre ». Vers le XIe siècle, par analogie, parut le « Psautier de la Vierge ».

En un temps où les chevaliers courtois aimaient à offrir une couronne – « petit chapeau » ou chapelet – de roses à leur dame, les moines, en fidèles chevaliers servants, se mirent aussi à tresser leur couronne de prières pour l’offrir à la mère du Christ, saluée comme « Notre-Dame ». Cette récitation consistait à reprendre cent cinquante fois la salutation adressée par l’ange Gabriel à Marie, en méditant à chaque dizaine un temps fort de la vie de Marie auprès de Jésus.

En usage dès le XIIe siècle chez les moines cisterciens, cette dévotion s’est largement répandue dans le monde chrétien au XIIIe, sous l’influence des prédicateurs dominicains. Chaque rose a sa beauté particulière, son temps, son parfum et ses tons. Par son éclosion, elle est proprement révélation : elle livre un secret longtemps attendu et caché. Par ses épines, elle évoque la souffrance : telle goutte de sang devient signe de don. Par son éclat, elle célèbre la création : elle chante la mystérieuse beauté du monde.

Philippe Baud

Date

  • Dimanche 24 novembre 2013, 15h30, Basilique de Saint-Maurice

Revue de presse

Messe en si – Bach

La plus belle des messes

C’est la fin de sa vie. Bach est un vieux monsieur. Il n’est plus à la page, la musique est ailleurs : elle préfère le pianoforte au clavecin, l’expression exacerbée des sentiments à la rigueur bien ordonnée du contrepoint. Bach le sait bien, il vit ce dilemme sous son propre toit, avec son aîné, son fils préféré, Wilhelm Friedemann, qui tourne le dos aux fugues sérieuses de papa pour briller de cour en cour et de tribune en tribune avec ses « fantaisies » virtuoses et ensorcelantes.

Alors le vieux Bach, qui a abandonné ses fonctions de cantor et n’est donc plus astreint à produire des kilomètres de musique liturgique utilitaire (mais l’utilitaire, chez Bach, c’est du génie au quotidien !), se retire dans son monde à lui. Il est dans cette période de sa vie, les cinq dernières années (1745-1750), où, comme le dit joliment son premier biographe, « il ne pouvait toucher une plume sans produire un chef-d’œuvre ». Lui qui a presque perdu la vue se met à explorer plus profondément encore son monde intérieur. Il entre dans une autre dimension. Sa musique, essentiellement instrumentale, devient spéculative, absolue, universelle – de la musique à l’état pur. Et il rassemble des « sommes musicales » qui viennent parachever une œuvre déjà riche : ainsi l’Art de la fugue, l’Offrande musicale et la Messe en si mineur.

Nous sommes en 1749, ou un peu avant. Dans une année, Bach sera mort, foudroyé par une attaque d’apoplexie probablement consécutive à l’opération ratée de la cataracte, qui le laissera aveugle. Bach a déjà composé plusieurs messes en latin, telles que la liturgie luthérienne les autorisait pour les fêtes. Mais il veut laisser une messe qui surpasse toutes les autres, la plus belle des messes. Et pour cela, il va puiser dans ses archives des mouvements existants, composés en 1724 (« Sanctus »/« Pleni sunt coeli ») et en 1733 (« Kyrie », « Gloria »). Pour le reste, il va « parodier » (c’est-à-dire arranger) des mouvements instrumentaux et en faire des airs et des parties chorales. Enfin il va composer ce qu’il manque.

Ainsi est née cette messe, représentation idéale de la messe en musique, fruit d’un assemblage de ce que Bach considère comme le meilleur de lui-même ! C’est pour cela que, à juste titre, la Messe en si est considérée comme un sommet absolu.

Recréer en concert une œuvre aussi dense, aussi longue (deux heures et quart de musique), aussi chargée en symbolismes et en significations théologiques, aussi enregistrée également… c’est prendre des risques. Qui sommes-nous pour nous attaquer à une telle montagne ? La démarche est osée, mais l’apprentissage et le mûrissement de ces pages au fil des heures de répétition et, aujourd’hui, l’émotion de partager cette musique exceptionnelle et tout notre travail avec vous, tout cela constitue un des plus beaux cadeaux d’anniversaire que nous puissions imaginer.

Cinquante ans déjà que l’Ensemble vocal de Saint-Maurice arpente les terres de la musique sacrée et anime les messes radiodiffusées et les offices à l’Abbaye de Saint-Maurice. Associer Bach et la Messe en si à ce jubilé est un honneur, une fierté et une joie sans mesure. C’est aussi une formidable motivation à continuer l’aventure de nombreuses années encore… avec vous, fidèle public, à nos côtés !

Pascal Crittin, directeur artistique de l’EVSM

Conférence publique

      Mercredi 1er mai à 19h30

Pascal Crittin, directeur artistique de l’Ensemble vocal de Saint-Maurice, a donné une conférence publique à la Grande salle du Théâtre du Martolet, sur le thème de la Messe en si de Bach.

Échos médiatiques

Concert de la Sainte-Cécile 2012

Programme

  • Arvo Pärt Solfeggio
  • Francis Poulenc
    • Litanie à la Vierge noire
    • Quatre petites prières de saint François d’Assise
    • Exultate Deo
    • Salve Regina
  • Olivier Messiaen Monodie pour orgue
  • Ivo Antognini I am the rose of Sharon
  • Marcel Dupré Vêpres et Laudes, extraites des Trois hymnes op. 58
  • Frank MartinMesse pour double chœur a cappella

Date

  • samedi 24 novembre 2012 à 20h00, Eglise de Lens
  • dimanche 25 novembre 2012 à 15h30, Basilique de Saint-Maurice